Tous les ans, on remarque que plus de 500 stagiaires découvrent un métier via un stage en entreprise. Ceci est valable même pour une reconversion professionnelle, puisqu’après une formation dans un nouveau métier, ces personnes doivent tout d’abord maîtriser parfaitement l’activité grâce à des stages.
D’ailleurs, pour faire cette immersion dans le milieu du travail, il est essentiel d’éviter les abus. Les experts dans le domaine garantissent l’adéquation des tâches proposées au regard du diplôme envisagé et du bon déroulement du stage via un référent dédié et un suivi régulier.
Quelle condition pour embaucher un futur professionnel en stage ?
Les stages réalisés doivent être intégrés dans un processus de formation dont le volume pédagogique d’enseignement est d’un minimum de 200 h par an. En plus de cette condition, le ratio des stagiaires est limité à seulement 15 % des effectifs pour les sociétés constituées d’au moins 20 employés.
Faire appel à un stagiaire n’est d’ailleurs pas autorisé pour tous les cas. Notez qu’un stagiaire ne constitue pas un substitut en cas d’absence d’un employé, licencié ou suspendu. Il n’est pas aussi recruté pour réaliser les missions d’un salarié permanent. Enfin, il faut savoir qu’un stagiaire ne peut pas occuper un poste saisonnier.
Combien de temps dure un stage ?
Il faudra compter aux environs de 924 h par an pour un stage. Les sociétés ont également l’obligation de respecter un délai de déficience correspondant au tiers de la durée du stage antérieur entre deux stages sur une profession identique.
Quant à la rémunération, sachez que tout stage sur une durée de plus de deux mois est soumis à une gratification minimale de 3,60 euros par heure travaillée. Et à partir de la 309ème heure réalisée, cette gratification est aussi obligatoire, même s’il est discontinu.